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Smartphone0486 707 496 - Sonia Piret

FICHE ASTUCE 3 : A la fin du coaching, mon coaché est parti en énergie basse

Demande du coach supervisé : « Mon coaché n’est pas parti en énergie. »


Pistes de travail :

1.    L’idée qu’un coaching doit remplir le coaché d’énergie pour être réussi tient d’une attente magique. Il n’est pas toujours possible d’insuffler davantage d’énergie au coaché (par exemple, en cas de burnout, ou s’il y a eu au cours de la séance une prise de conscience difficile). Ce n’est pas toujours judicieux non plus : il faut pouvoir donner à son coaché la permission de ne pas être bien.
2.    Cette attente magique tient aux propres présuppositions du coach, qu’il doit se garder de transférer à son client. L’idéal pour le coach est alors de travailler sur ses peurs (de décevoir, de mal faire, de ne pas être assez efficace, etc.).
3.    Ces moments de basse énergie, en outre, sont parfois utiles. Ils peuvent être la marque d’une prise de conscience difficile, mais nécessaire, ou de l’expression de beaucoup d’émotions, qu’il a fallu faire sortir. Ils peuvent aussi être dus à la descente dans une courbe du changement, descente nécessaire à la remontée qui s’ensuivra. Ce moment d’inconfort peut être la source même d’une prise de décision, car la situation devient intenable.
4.    Pour aider le coaché à traverser ces moments de basse énergie, l’idéal est de lui donner du feedback positif. On peut aussi lui montrer en quoi il a déjà avancé dans son travail pour lui redonner de la motivation et travailler sur les étapes subséquentes pour le mettre en action.
5.    Il est aussi intéressant de demander, en fin de coaching, avec quoi le coaché repart. Même s’il n’est pas toujours possible qu’il quitte la séance en débordant d’énergie, quel pas supplémentaire a-t-il fait au cours de ce coaching ? Si parfois il s’agit d’avancer avec de la neige jusqu’aux genoux, pas après pas, le coaché finira par arriver à une destination toute différente.