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Smartphone0486 707 496 - Sonia Piret

Le lien, un indispensable si simple et si complexe à la fois

Voici venir le temps des fêtes de fin d’année.

Voici venu les temps de se sentir proche de ceux qu’on aime…

Or si pour certains ces fêtes sont une véritable joie attendue avec impatience, pour d’autres, elles peuvent représenter douleur, manque et tristesse.

Et c’est souvent pire encore quand petit ces Fêtes étaient l’apogée d’une année de joie et de liens, mais qu’avec les années ce lien s’est perdu.

Pour vivre au plus près des autres, il est nécessaire de créer un lien avec eux.

Ces liens peuvent être diverses natures : affective, sociale, professionnelle, etc.  mais cette reliance nécessite un effort de chacun pour créer des liens avec les autres.


Tisser des liens

Au cours de son développement, l’Homme a besoin de prendre sa place, une place unique car chacun de nous cherche à être reconnu pour sa différence : cette recherche de place se développera principalement dans les périodes de l’enfance, de l’adolescence et du jeune adulte.

En même temps l’Homme a besoin de se sentir en lien avec les autres et sera ainsi confronté à la différence que l’autre représente.

Pour faire lien, il lui faudra donc voir l’autre au-delà de ces différences : une différence non pas attaquante mais une différence perçue comme un effet miroir qui permet de grandir.

Pour faire lien, il lui faudra apprendre à communiquer, au-delà des apparences.


Le lien à soi, le lien aux autres

Le lien, c'est avant tout une relation, un rapport entre deux ou plusieurs personnes. Dans le cadre de la relation à l'autre, le lien se matérialise par des échanges, des interactions, des communications.

Cependant, le lien, ce n'est pas seulement être en relation avec l'autre. C'est également être en lien avec soi-même.

En effet, pour pouvoir tisser des liens avec les autres, il est nécessaire de se connaître soi-même, de savoir ce que l'on veut, ce que l'on aime, ce que l'on ne veut pas.

Lorsque nous sommes en lien avec nous-mêmes, nous sommes plus à l'écoute de nos besoins et de nos émotions.

Nous sommes plus capables d'exprimer nos besoins et nos envies, et de respecter les besoins et les envies des autres.

Nous sommes également plus capables de mettre des limites, et de dire non lorsque cela est nécessaire

L'être en lien avec soi-même, c'est également être capable de s'accepter tel que l'on est, avec ses forces et ses faiblesses. C'est être capable de pardonner à soi-même ses erreurs, et de se donner le droit d'être heureux.

« Tout ce que tu cherches à l’extérieur, découvre le à l’intérieur ! ».

L’équilibre est difficile à trouver, d’autant plus que la vie est faite de continuels changements : parfois l’on se perd dans l’autre, parfois, on ne voit que soi….

Et surtout, on attend de l’autre qu’il comble ce vide que l’on ressent en soi, sans même savoir de quoi on a réellement besoin !


Le lien qui nourrit, le lien qui détruit

le : on se sent reconnu, apprécié, aimé, valorisé… et cette reconnaissance peut nous donner des ailes, de la force pour évoluer.

Mais ce lien peut aussi nous détruire : on peut penser à des relations toxiques, des moments de vie où ce lien se termine, comme des ruptures, des deuils…

Qui le dit mieux qu’Alexandre Jollien :

« La rencontre, voilà bien le lieu des passions, de la comparaison, de l'attirance et de la possession, de la fascination, de la peur et de la colère, de la honte et des jalousies. Mais surtout de l'amour, de l'émulation, de l'amitié et...de la joie.»

Des moments qui blessent profondément et qui peuvent empêcher que notre porte s’ouvre à nouveau sur une nouvelle relation. Car oui, être en lien avec les autres reste un risque à courir.

Et dans sa chanson « Il est où le bonheur ? », Christophe Mae nous dit :

“Y a tous ces soirs de Noël, où l'on sourit poliment

Pour protéger de la vie cruelle

Tous ces rires d'enfants

Et ces chaises vides qui nous rappellent

Ce que la vie nous prend”.


Nourrir des liens

Telle une plante que l’on arrose, nos liens ont besoin d’être nourris car rien n’est acquis : prendre des nouvelles d’une amie, envoyer une carte pour dire merci, valoriser le comportement de son compagnon ou de ses enfants…


La vie nous emporte dans son tourbillon du quotidien et nous oublions parfois de dire à ceux qui nous entourent combien on les aime.

Et comme le chante Claudio Capeo : « si j’avais su en partant ce soir-là … », nous attendons parfois trop tard pour dire et redire l’essentiel à ceux qu’on aime.

C’est sans doute aussi cela que l’on cherche dans les fêtes de fin d’année. Cela peut être vécu dans sa famille de sang, mais aussi dans sa famille de cœur.


Le lien guérisseur

Dans les métiers de l’accompagnement, la présence de ce lien entre le thérapeute et son client est essentiel.

Dit autrement, si on n’a pas le feeling avec son thérapeute, cela ne marchera pas.

Dans le cadre de l'accompagnement, la proximité est essentielle pour plusieurs raisons.

  • Tout d'abord, elle permet de créer une relation de confiance et de respect entre l'accompagnant et l'accompagné. Cette relation est indispensable pour que l'accompagnement soit efficace.

  • Ensuite, la proximité permet de mieux comprendre les besoins et les attentes de l'accompagné. En étant au plus près de lui, l'accompagnant peut mieux cerner ses difficultés et ses aspirations. Cela lui permet de proposer un accompagnement adapté et personnalisé.

  • Enfin, la proximité permet de favoriser le changement et le développement du coaché. En se sentant soutenu et accompagné, il est plus susceptible de s'engager dans un processus de changement.

Une relation thérapeutique est donc tout d’abord un investissement dans une relation humaine, dans une relation de confiance où s’inscrit un lien avec la personne dans son ensemble. Le professionnel doit donc apprendre à faire lien avec lui-même, puis tisser du lien avec son client et grâce à ce lien peut amener celui-ci à grandir et à évoluer.

Alors pour mettre la proximité en oeuvre il faut :

  • L'écoute active : en écoutant attentivement l'accompagné, l'accompagnant montre qu'il est présent et qu'il se soucie de lui.
  • Le dialogue : le dialogue permet au coach et au coaché d'échanger et de se comprendre.
  • La participation : l'accompagnant peut inviter l'accompagné à participer à des activités ou à des projets. Cela permet au client de se sentir impliqué et de prendre sa place dans la société.

Mais vous le présentez bien : ce souci de métacommunication, cette position de coach,  est aussi celle que nous pouvons avoir vis-à-vis de notre famille et de nos amis


Puisse donc  ce temps de Noël vous permettre de prendre le temps de vous poser, de faire lien avec vous-même et de nourrir ces liens chers à votre cœur !